Rencontre avec sa directrice, Valérie Ducaud.
Présentez-nous en quelques mots le Bureau des Congrès de Lyon et son rôle auprès des organisateurs d’événements ?
V.D : « Comme tout Bureau des Congrès, notre rôle consiste à promouvoir la destination auprès des organisateurs d’événements mais également à fédérer l’ensemble des acteurs locaux du tourisme autour de cet objectif. L’idée est de démontrer notre capacité à accueillir des manifestations de plus de 1 500 personnes, sachant que nous en accueillons déjà une dizaine par an. Nous avons aussi à coeur de promouvoir les pôles de compétitivité de la métropole de Lyon, que sont le numérique et le médical mais aussi le sport. Côté marchés, 2018 nous a permis de nous référencer auprès d’entreprises moscovites qui sont en quête de séminaires haut de gamme et luxe. Nous travaillons aussi nos cibles en jouant la carte de l’accessibilité. Ainsi, nous avons lancé des opérations avec la Renfe dans le cadre de la ligne TGV Lyon Barcelone ou avec la SNCB dans le cadre de la ligne TGV Lyon Bruxelles.
Quels sont les grands projets qui vont permettre de dynamiser le tourisme d’affaires lyonnais ?
V.D : « Clairement, l’ouverture au printemps prochain de l’InterContinental Lyon Hôtel-Dieu. Plus de 13 000 m2 à disposition des clients. Il s’agit de la plus grande réhabilitation de patrimoine en centre-ville. Comme vous le savez, traversant 800 ans d’histoire lyonnaise, l’ancien Hôtel-Dieu est en cours de rénovation sous la houlette de Jean-Philippe Nuel. Il abritera un centre de conférence de 1500 m², composé de 9 salles de banquet et conférence éclairées à la lumière du jour et d’une salle plénière de 426 m². En parallèle, la Cité Internationale de la Gastronomie prendra place dans la partie la plus ancienne du Grand Hôtel-Dieu, autour du dôme des Quatre-Rangs. Elle proposera aux visiteurs un espace de 4 000 m², organisé comme un « parcours du goût » pédagogique et interactif. La Cité sera organisé sur 4 niveaux avec des espaces d’expositions permanentes et temporaires, de démonstrations et d’expérimentations. Parcours sensoriels, ateliers ludiques et interactifs, ateliers de dégustation : tous les sens seront sollicités. Ouvert à tous, ce lieu favorisera les rencontres mais aussi l’innovation et les expérimentations entre producteurs, chefs cuisiniers, professionnels chercheurs et bien sûr gourmands ! Pour rappel, c’est en 2010 que le Repas Gastronomique des Français a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO). Deux projets qui vont donc permettre de drainer encore plus d’événements à Lyon et la région ».
S’il y avait quelques lieux décalés que vous auriez à des organisateurs ?
V.D : « Je dirais d’abord La Commune. Y inviter ses collaborateurs, c’est leur faire vivre une expérience à forte empreinte qui repousse les murs et casse les codes établis, les sortir de leur quotidien et oublier les étiquettes. La Commune accueille des événements d’envergure avec une capacité globale de 700 personnes pour 1 500 m2 de surface intérieure. Sa modularité permet toutes les combinaisons possibles avec les 150 places assises du Lieu-dit, les 100 places du Kiosque et les 500 m2 d’extérieurs. Ensuite, il y a La Maison, entre le Musée des Confluences et la Halle Tony Garnier. C’est un cadre unique au cœur d’une grande demeure familiale et de son jardin ombragé, idéal pour des CODIR ou des réunions jusqu’à 45 personnes. Enfin, atypique aussi Les Lanternes. Sur les hauteurs de Lyon, à 30 min de l’aéroport Lyon St Exupéry, 20 min de la gare Lyon Part-Dieu et 15 min de la place Bellecour, cet établissement fait partie intégrante de l’offre hôtelière et de restauration ehotels-Lyon du Mont Cindre complété par le restaurant Là Haut sur la Collines et l’Ermitage Hôtel Cuisine-à-manger. Les Lanternes compte deux salles de réunion de 25 et 100 personnes, 14 chambres et un parc naturel de 4 hectares où on peut organiser tout un tas d’activité nature (étirer ses pensées au cours d’une séance de yoga, s’oxygéner le long des sentiers de randonnée près des cabornes du Mont Cindre, tester une digital detox le temps d’un séjour, stimuler sa créativité au coin d’un feu de cheminée… ) ».
Enfin, comment convaincre un organisateur de choisir Lyon ?
V.D : « Je dirais une ville toute en contrastes, 2 000 ans d’Histoire qui côtoient la modernité et l’innovation, comme l’illustre le quartier de Confluence, en perpétuelle ébullition urbaine ou artistique ! Lyon rime aussi avec capitale de la gastronomie avec d’ailleurs la labellisation des fameux Bouchons il y a sept ans. C’est aussi une ville de commerce de par sa position centrale en Europe, et ce, depuis plusieurs siècles. Les alentours de Lyon se prêtent volontiers à un large panel d’activités, entre la montagne, les lacs avec Annecy, le Beaujolais avec ses villages et châteaux propices aux dégustations. Enfin, sachez que Lyon vient de remporter aux côtés d’Helsinki le premier titre de European Capital of Smart Tourism 2019 (Capitale Européenne du Tourisme Durable) ! Un prix qui récompense les efforts de la métropole lyonnaise à travers OnlyLyon Tourisme qui travaille en effet depuis de nombreuses années à déployer un tourisme raisonné et en offrant des activités adaptées aux visiteurs, tout en respectant l’équilibre et le bien-être de la ville et de ses habitants (création du label de qualité « Lyon, Ville Equitable et Durable » ; OnlyLyon Experience, premier outil de relation client à l’échelle d’une métropole ; mise en place de la Convention Cours et Traboules par la Ville de Lyon afin de faire cohabiter les attentes des visiteurs et le respect de la vie des habitants ; la distinction « Access City Award », 1er Prix 2018 des villes les plus accessibles, reçue en décembre 2017).